Le marché des métaux précieux a toujours été un indicateur clé de l’économie mondiale, et le prix de l’argent ne fait pas exception. Sur un graphique récemment publié par Incrementum AG, qui trace le prix de l’argent de janvier 1970 à janvier 2024, nous pouvons observer des tendances intéressantes et des fluctuations significatives qui en disent long sur les événements économiques de ces périodes.
À partir des années 1970, le prix de l’argent était relativement bas, avec un prix d’environ 1,29 $ US l’once. Cependant, la fin des années 70 et le début des années 80 ont été témoins d’une hausse spectaculaire des prix, culminant à environ 48,00 $ US l’once en 1980. Cet événement a été en grande partie attribué à la tentative des frères Hunt d’accaparer le marché de l’argent, une situation qui s’est finalement terminée par un krach connu sous le nom de « Jeudi d’argent ».
Après ce pic, le prix s’est effondré et est resté modeste pendant presque deux décennies. Cependant, le début des années 2000 a marqué le début d’une tendance haussière régulière, le prix augmentant progressivement pour atteindre un autre pic notable en 2011 à environ 49,51 $ US. Cette hausse peut être associée à la crise financière de 2008, où les métaux précieux étaient considérés comme un refuge sûr face à l’instabilité des marchés financiers.
Les années suivantes ont vu une volatilité modérée avec des hauts et des bas, mais sans atteindre les sommets précédents. En 2020, une autre augmentation significative des prix a été observée, probablement due aux incertitudes économiques engendrées par la pandémie de COVID-19. Les investisseurs se sont de nouveau tournés vers l’argent comme valeur refuge, ce qui a poussé le prix à environ 30,00 $ US.
À l’entrée en 2024, le prix semble s’être stabilisé autour de 23,00 $ US, indiquant une période de calme relatif après la volatilité des années précédentes. Ce calme pourrait être le résultat d’une reprise économique ou d’une réponse des marchés aux politiques monétaires mises en place à travers le monde.
Le graphique fournit non seulement un aperçu des tendances des prix, mais souligne également comment les événements mondiaux influencent le marché de l’argent. Il démontre l’importance de ce métal précieux dans la structure économique globale et offre des indices précieux pour les investisseurs et les analystes qui cherchent à comprendre les dynamiques de ce marché complexe.
En anticipant une future baisse des taux d’intérêt par la Réserve Fédérale (Fed), le marché pourrait observer des fluctuations notables dans le prix de l’argent. Historiquement, les métaux précieux comme l’argent ont tendance à bien se porter dans des environnements de baisse des taux d’intérêt. Cela s’explique par le fait que les investisseurs cherchent à diversifier leurs portefeuilles vers des actifs considérés comme des refuges sûrs, particulièrement dans les périodes d’incertitude économique ou de faibles rendements des obligations.
Une réduction des taux d’intérêt peut réduire le coût d’emprunt, stimulant ainsi les investissements et les dépenses dans l’économie. Cependant, cela peut aussi mener à une dévaluation de la monnaie, augmentant l’attrait de l’argent et de l’or comme protections contre l’inflation. En conséquence, si la Fed annonce des mesures de baisse des taux, il est plausible de s’attendre à une hausse des prix de l’argent, alors que les investisseurs anticipent ces effets et ajustent leurs stratégies d’investissement en conséquence.
Néanmoins, il est important de noter que le marché de l’argent est influencé par une multitude de facteurs, y compris la demande industrielle, les niveaux de production, ainsi que les conditions macroéconomiques globales. Les investisseurs devraient donc rester attentifs non seulement aux politiques de la Fed mais également aux tensions géopolitiques actuelles. Les conflits en cours, les instabilités politiques et les bouleversements géographiques peuvent provoquer des fluctuations de la demande et de l’offre, et par conséquent, affecter significativement le prix de l’argent. La surveillance des développements internationaux, comme les guerres et les crises politiques, est essentielle pour une évaluation complète des risques et des opportunités sur le marché des métaux précieux.
Le graphique d’Incrementum AG est un rappel que, bien que l’histoire ne se répète pas toujours, elle rime souvent, et les leçons tirées des tendances passées peuvent être cruciales pour prévoir les mouvements futurs de ce métal précieux.
L’analyse du graphique historique des prix de l’argent en dollars américains, de janvier 1970 à décembre 2023, révèle une histoire fascinante des mouvements économiques et de la valeur de ce précieux métal. Ce graphique, fourni par Incrementum AG, montre à la fois le prix nominal de l’argent et son prix ajusté selon l’Indice des Prix à la Consommation (CPI) des États-Unis.
Dans les années 1970, le prix de l’argent était sujet à des variations avant de connaître une hausse significative en 1980, où le prix a atteint un sommet historique de 143.61 $ US l’once, ajusté en relation avec l’inflation. Cette ascension marquante s’est produite dans un contexte d’inflation croissante et de bouleversements économiques, marqués par des crises pétrolières et une transition monétaire majeure avec l’abandon de l’étalon-or aux États-Unis. Ces événements ont conjointement induit une période de forte volatilité qui s’est traduite par une augmentation substantielle de la valeur de l’argent sur les marchés financiers internationaux.
Par la suite, le prix nominal a chuté drastiquement, mais lorsqu’on ajuste pour l’inflation, le prix de l’argent montre une dépréciation plus graduelle sur plusieurs décennies. En effet, l’ajustement selon le CPI permet de prendre en compte l’érosion de la valeur de la monnaie due à l’inflation, offrant ainsi une perspective plus précise de la valeur réelle de l’argent sur le long terme.
Le graphique indique des périodes de récession par des barres verticales grises, qui coïncident souvent avec des variations du prix de l’argent. Cela suggère que l’argent, tout comme d’autres métaux précieux, peut parfois servir de valeur refuge en temps d’incertitude économique.
En se tournant vers le présent, à la fin de 2023, le prix de l’argent ajusté selon le CPI est bien inférieur à son pic historique, mais il est intéressant de noter une tendance à la hausse du prix nominal depuis les années 2000, reflétant peut-être une augmentation de la demande liée à l’utilisation industrielle de l’argent et à son rôle dans les investissements comme protection contre l’inflation.
L’histoire des prix de l’argent est un miroir des changements économiques mondiaux et offre des leçons précieuses sur les relations entre les politiques monétaires, les crises économiques et la valeur des actifs refuges. Alors que les investisseurs se tournent vers l’avenir, ils scrutent attentivement les décisions de politique monétaire, telles que les anticipations de baisse des taux d’intérêt par la Fed, pour évaluer comment ces mouvements pourraient influencer la valeur de l’argent et d’autres métaux précieux.
Le graphique présentant le ratio entre l’indice S&P GSCI Total Return et l’indice S&P 500 de janvier 1971 à janvier 2024 illustre de manière frappante l’évolution des performances relatives entre les matières premières et les actions. Cet indice ratio permet d’analyser la performance des matières premières par rapport au marché boursier plus large et est souvent utilisé pour évaluer la dynamique entre les deux classes d’actifs.
À travers le graphique, nous pouvons observer des pics significatifs qui coïncident avec des événements économiques majeurs, comme la crise pétrolière de 1973/74 et la guerre du Golfe en 1990. Ces pics indiquent des périodes où les matières premières ont surperformé les actions, souvent en période d’incertitude économique ou de tensions géopolitiques, ce qui tend à stimuler les prix des matières premières.
En revanche, la bulle Internet de 2000 et la crise financière globale de 2008 sont marquées par des chutes du ratio, reflétant une sous-performance des matières premières par rapport aux actions. Cette tendance pourrait s’expliquer par une préférence des investisseurs pour les actions durant les phases de reprise économique ou de politique monétaire accommodante.
La période la plus récente indique une tendance à la baisse du ratio, avec une exception marquée par ce qui est étiqueté comme la « bulle de tout sauf les matières premières », suggérant une possible surévaluation des actifs financiers par rapport aux matières premières. Cette tendance récente pourrait indiquer une opportunité d’investissement dans les matières premières si l’on s’attend à une normalisation ou à un rééquilibrage des valeurs entre les deux classes d’actifs.
L’analyse de ce ratio est particulièrement pertinente pour les investisseurs qui cherchent à diversifier leurs portefeuilles ou à identifier des opportunités d’investissement cycliques. Alors que les actions ont longtemps été favorisées dans le contexte de taux d’intérêt bas et de croissance économique stable, les matières premières pourraient regagner en intérêt dans un contexte d’inflation croissante ou de changements dans la politique monétaire globale.
L’analyse du pouvoir d’achat de diverses devises mondiales exprimé en or de 1971 à 2024 révèle les fluctuations significatives et les tendances à long terme de la valeur intrinsèque des monnaies. Le graphique, en échelle logarithmique, montre la quantité d’or, en milligrammes, que l’on peut acheter avec un dollar américain (USD), un euro (EUR), un franc suisse (CHF) et cent yens japonais (JPY) sur une période de plus de cinq décennies.
Historiquement, l’or a toujours été perçu comme un étalon de valeur durable, souvent utilisé comme un instrument de préservation de la richesse en période d’incertitude économique ou d’inflation. Le graphique démontre que la force relative de ces devises par rapport à l’or a subi des hauts et des bas, souvent en corrélation avec des périodes de récession économique et des événements géopolitiques clés.
En particulier, la période après 1971, marquée par la fin de la convertibilité directe du dollar américain en or (le « Nixon Shock »), a ouvert la voie à un régime de taux de change flottants, entraînant une volatilité accrue dans la valeur des monnaies mesurée en or.
Au niveau actuel, un USD équivaut à 15.27 mg d’or, un EUR à 16.51 mg, un CHF à 17.73 mg et cent JPY à 10.39 mg. Cette valeur reflète la dévaluation continue des devises fiduciaires face à l’or, soulignant les conséquences de la politique monétaire expansionniste menée par les banques centrales à travers le monde, notamment dans le contexte de réponse aux crises financières de 2000 et 2008 et plus récemment aux perturbations économiques causées par la pandémie COVID-19.
Le graphique suggère également que les investisseurs peuvent considérer l’or comme un refuge ou une couverture contre l’inflation et la dépréciation de la monnaie. La pertinence de l’or comme partie intégrante d’un portefeuille diversifié reste, comme le montrent les données, un point de discussion et d’analyse continue pour les économistes et les investisseurs.
Alors que nous progressons dans le 21e siècle, les données historiques sur la valeur de l’or par rapport aux devises peuvent offrir des perspectives pour les stratégies d’investissement à venir et pour la compréhension de la santé économique globale dans un monde où les monnaies fiduciaires sont de plus en plus contestées.
Depuis la décision de 1971 de suspendre la convertibilité de l’or en dollar américain, connue sous le nom de « Nixon Shock », les monnaies fiduciaires, telles que le dollar américain (USD), l’euro (EUR), le franc suisse (CHF) et le yen japonais (JPY), ont vu leur valeur diminuer par rapport à l’or. L’érosion de la valeur de ces monnaies fiat peut être attribuée à divers facteurs tels que l’inflation, les politiques monétaires des banques centrales, et les crises économiques successives.
En chiffres absolus, la quantité d’or que ces devises peuvent acheter a considérablement diminué, ce qui met en évidence la perte de pouvoir d’achat de l’argent papier. Par exemple, si autrefois un certain montant en USD pouvait acheter un gramme d’or, aujourd’hui, il n’en achèterait qu’une fraction. Cette diminution reflète la perte de confiance dans les monnaies fiat et renforce l’argument de l’or en tant que réserve de valeur à long terme.
La dévaluation des monnaies fiat face à l’or est un indicateur clé pour les économistes et les investisseurs, suggérant que, malgré les fluctuations à court terme, l’or conserve sa valeur sur de longues périodes. Cette tendance souligne également l’importance d’inclure des actifs tangibles comme l’or dans un portefeuille d’investissement diversifié, en tant que protection contre l’affaiblissement des monnaies papier.
L’argent joue un rôle crucial dans l’économie moderne, non seulement en tant que métal précieux mais aussi en raison de ses applications industrielles diversifiées. Ses propriétés uniques, notamment sa conductivité électrique exceptionnelle, en font un élément irremplaçable dans de nombreux secteurs industriels, rendant toute substitution pratiquement impossible.
La demande pour l’argent est dominée par l’usage industriel qui représente 58% de sa consommation totale. Suivent ensuite la frappe de monnaie et les barres d’argent (23%), la bijouterie (16%), et enfin les couverts et autres articles en argent (3%). Cette répartition de la demande met en lumière la polyvalence de l’argent et sa pertinence économique au-delà de l’investissement traditionnel.
En termes de production, l’offre annuelle d’argent provient majoritairement de l’extraction minière, avec un complément de 18% issu du recyclage. Ceci souligne l’importance des pratiques de recyclage pour compléter l’approvisionnement en argent, un métal précieux et largement utilisé.
La production minière d’argent a connu des hauts et des bas au cours de la dernière décennie, comme le montre le graphique de la production annuelle. La tendance récente suggère une diminution de la production, ce qui pourrait avoir des implications sur le marché mondial de l’argent, notamment en termes de prix et de disponibilité.
La relation entre l’argent et l’or est également un indicateur clé, avec un ratio actuel d’approvisionnement minier de 7:1, ce qui reflète le volume de production d’argent par rapport à celui de l’or. Ce ratio a des implications pour les investisseurs qui évaluent les métaux précieux en termes de rareté relative et de potentiel d’investissement.
En conclusion, l’argent reste un composant vital de l’économie mondiale, à la fois en tant que matière première indispensable et en tant qu’actif d’investissement avec une histoire de valeur à long terme. Les investisseurs et les industries continueront de surveiller de près les tendances de la production et de la demande pour naviguer dans le marché complexe de l’argent.
La production minière d’argent est un baromètre essentiel de l’industrie des métaux précieux, offrant des perspectives sur les dynamiques économiques globales. En 2023, les prévisions indiquent une baisse significative de la production d’argent, chiffrée à environ 18 millions d’onces (Moz) par an. Cette réduction de 2% par rapport à l’année précédente, qui ramènerait la production mondiale à 820 Moz, est attribuée à des baisses de production dans des pays clés comme le Mexique, le Pérou et l’Argentine. Toutefois, des augmentations notables en Bolivie et au Chili sont susceptibles de compenser partiellement cette baisse.
Au Mexique, le plus grand producteur mondial d’argent, la production est estimée à chuter de 8%, représentant une diminution de 16.3 Moz. Cette diminution pourrait être due à divers facteurs, tels que l’épuisement des réserves, les défis géologiques, ou encore les fluctuations des investissements dans le secteur minier.
Le Pérou, un autre acteur majeur de la production d’argent, verrait également sa production réduite de 7%, soit une perte de 7.4 Moz. En Argentine, la baisse est encore plus marquée avec une réduction de 17%, soit 5.2 Moz. Ces diminutions soulèvent des questions sur la stabilité de l’approvisionnement en argent et les politiques minières dans ces pays.
À l’inverse, la Bolivie prévoit une hausse de 10% de sa production, ajoutant 4.1 Moz au marché. Le Chili, également, connaît une croissance impressionnante de 14%, soit 6.0 Moz supplémentaires. Ces augmentations peuvent être attribuées à l’expansion des opérations minières existantes, à la mise en service de nouvelles mines, ainsi qu’à l’amélioration des technologies et des processus d’extraction.
Cette carte de la production mondiale d’argent révèle des tendances régionales importantes. La baisse de production dans certains des pays les plus productifs pourrait intensifier la pression sur les prix de l’argent, potentiellement augmentant sa valeur sur les marchés mondiaux.
Les changements politiques mondiaux, notamment l’émergence de gouvernements de gauche dans plusieurs régions productrices d’argent, pourraient également influencer la production minière. Ces gouvernements peuvent favoriser des politiques qui augmentent l’intervention de l’État dans l’industrie minière, ce qui peut inclure des nationalisations ou des modifications des régimes fiscaux et des lois sur l’exploitation minière. Ces actions peuvent avoir un impact direct sur la capacité des entreprises à opérer de manière rentable et, par conséquent, sur la quantité d’argent qu’elles peuvent produire.
En outre, les demandes croissantes des populations pour une meilleure gestion environnementale et des pratiques minières plus durables peuvent conduire à des réglementations plus strictes. Ces exigences de la société civile pour la protection de l’environnement et la justice sociale peuvent entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises minières, affectant potentiellement la production d’argent.
La combinaison de ces facteurs politiques et sociaux pourrait contribuer à la complexité de prévoir l’approvisionnement futur en argent, et ces éléments doivent être pris en compte dans toute analyse prospective de l’industrie de l’argent.
Le contexte de cette baisse de production se déroule dans une période de demande croissante pour l’argent, notamment en raison de son utilisation dans les technologies vertes telles que les panneaux solaires et les composants électroniques des véhicules électriques. En tant que métal le plus conducteur, l’argent est indispensable dans la fabrication de cellules photovoltaïques et dans les systèmes électriques des véhicules électriques, deux secteurs en pleine expansion.
L’analyse de ces données nécessite une compréhension approfondie des facteurs de marché, des politiques minières nationales, et des applications industrielles de l’argent. Les investisseurs, les économistes et les décideurs doivent tenir compte de ces informations pour évaluer les opportunités et les risques associés à la production et à l’investissement dans l’argent. En fin de compte, la capacité à naviguer dans ce paysage changeant déterminera qui tirera profit de la valeur durable de l’argent dans les années à venir.
Le marché de l’argent est en train de vivre une période de turbulences significatives. En 2023, le déficit de 140 millions d’onces (Moz) contribue à une réduction considérable des stocks, qui ont diminué de 474 Moz sur la période de 2021 à 2023. Cette situation met en lumière la tension croissante entre l’offre et la demande dans le secteur de l’argent métal.
Le graphique illustre clairement que le marché a connu des périodes de surplus, notamment dans les années suivant 2010, où la production dépassait la demande. Cependant, la tendance s’est renversée dramatiquement après 2020, avec un déficit croissant qui a persisté et s’est aggravé en 2023. La conjoncture actuelle pourrait avoir des répercussions significatives sur les prix de l’argent, potentiellement entraînant une augmentation en raison de la pénurie d’offre.
Cette baisse des stocks peut être attribuée à plusieurs facteurs. D’une part, la demande pour l’argent dans les applications industrielles, notamment dans les technologies vertes comme les panneaux solaires et les composants électroniques, continue de s’accroître. D’autre part, la production minière d’argent ne parvient pas à suivre le rythme, en partie à cause de la diminution des investissements dans de nouvelles exploitations minières et de la fermeture de mines moins rentables.
L’analyse du marché de l’argent doit également prendre en compte les dynamiques économiques globales, y compris les politiques monétaires des grandes économies et les conditions de marché. Les fluctuations des prix de l’argent sont aussi étroitement liées à celles de l’or, souvent considéré comme un indicateur de l’appétit pour le risque des investisseurs.
La situation actuelle du marché de l’argent soulève des questions importantes pour les investisseurs, les industriels et les décideurs politiques. Pour les investisseurs, la rareté croissante de l’argent pourrait suggérer une opportunité d’investissement à long terme. Pour les industriels, la sécurisation de l’approvisionnement en argent devient une préoccupation majeure. Enfin, pour les décideurs politiques, il est essentiel de trouver un équilibre entre la promotion de l’extraction minière responsable et la protection de l’environnement.
L’avenir du marché de l’argent dépendra de la capacité à gérer ces défis, à investir dans des technologies minières plus efficaces et à encourager le recyclage de l’argent pour compléter la production. La période à venir pourrait être déterminante pour la direction que prendra le marché de l’argent métal.
Le marché de l’argent métal a connu une dynamique notable en 2023, avec une demande industrielle atteignant un nouveau pic historique, en hausse de 8% pour s’établir à 632 millions d’onces (Moz). Cette augmentation reflète l’importance croissante de l’argent dans divers secteurs industriels, et notamment son rôle crucial dans les technologies électriques et électroniques ainsi que dans les alliages de brasage.
La croissance constante de la demande en argent pour les applications électriques et électroniques souligne la dépendance de l’industrie moderne à ce métal pour ses propriétés conductrices exceptionnelles. De la fabrication de composants pour les smartphones à l’usage dans les équipements de haute technologie, l’argent est un composant non négligeable qui alimente les innovations technologiques.
Les alliages de brasage, utilisant l’argent pour ses propriétés de conductivité thermique et de résistance à la corrosion, représentent également une part significative de la consommation. Ces alliages sont essentiels dans la production de matériel pour les secteurs de l’automobile, de l’aérospatiale et du chauffage/refroidissement, indiquant la polyvalence de l’argent au-delà des utilisations traditionnelles.
L’un des moteurs les plus significatifs de cette hausse est la part croissante des panneaux photovoltaïques (PV) dans la consommation d’argent. En tant que composant clé des cellules solaires, l’argent est indispensable pour atteindre les objectifs mondiaux de production d’énergie propre. La courbe ascendante de la part PV dans le graphique témoigne de l’engagement mondial envers les énergies renouvelables, une tendance qui ne montre aucun signe de ralentissement.
L’avènement de nouvelles technologies dans le secteur des panneaux solaires marque un tournant pour la demande en argent. Les générations futures de panneaux photovoltaïques, en particulier ceux qui utilisent des cellules solaires de haute performance, requièrent une quantité plus élevée d’argent en raison de leur efficacité accrue et de leur capacité à mieux conduire l’électricité. Ces avancées technologiques promettent non seulement une production d’énergie plus propre et plus abondante, mais elles signalent également une augmentation prévisible de la demande en argent métal.
Ce besoin croissant d’argent pour les panneaux solaires innovants pourrait exercer une pression supplémentaire sur les chaînes d’approvisionnement déjà tendues. Alors que le secteur de l’énergie renouvelable s’oriente vers des solutions plus performantes et durables, les producteurs d’argent seront confrontés au défi de répondre à cette demande sans précédent. Cela pourrait potentiellement conduire à des innovations dans le recyclage de l’argent et des investissements stratégiques dans l’exploration minière pour assurer une offre stable pour les industries à forte croissance.
La demande d’argent dans les autres industries comprend l’utilisation dans les superalliages, la médecine et la purification de l’eau, démontrant ainsi l’étendue de ses applications. La demande accrue dans ces secteurs diversifiés peut entraîner des tensions sur l’approvisionnement, posant des défis pour la gestion de la production minière et du recyclage.
La progression constante de la demande industrielle pour l’argent illustre la transition économique vers des technologies avancées et durables. Tandis que le marché s’adapte pour répondre à ces besoins croissants, la valeur de l’argent en tant qu’investissement pourrait également connaître des changements significatifs.
L’évolution des transports avec l’électrification des véhicules entraîne une augmentation substantielle de la demande en argent. Les véhicules électriques (VE), qui nécessitent deux fois plus d’argent que les véhicules à essence pour leur production, en raison de leur utilisation intensive dans les batteries et les composants électroniques, catalysent cette demande. De plus, l’essor des véhicules autonomes, intégrant des technologies encore plus avancées pour la navigation et les systèmes de sécurité, augmente davantage la quantité d’argent requise par véhicule.
Cette transition vers les VE et les véhicules autonomes souligne la nécessité pour les industries d’argent de s’adapter rapidement. Alors que la production de VE et de technologies de conduite autonome s’accélère, la chaîne d’approvisionnement en argent devra faire face à des défis inédits pour répondre à la demande industrielle croissante.
En regardant vers l’avenir, il est essentiel pour les industries qui dépendent de l’argent de mettre en place des stratégies robustes pour sécuriser leur approvisionnement. Cela pourrait inclure l’investissement dans de nouvelles exploitations minières, l’innovation dans les techniques de recyclage, et la recherche de substituts ou d’efficacités améliorées pour réduire la consommation.
La trajectoire de l’argent jusqu’en 2050 et au-delà est clairement alignée avec les impératifs de développement durable et d’innovation technologique. La manière dont les acteurs du marché et les décideurs politiques navigueront à travers cette période de demande croissante définira la résilience et la stabilité du marché de l’argent pour les années à venir. Les investisseurs pourraient voir dans ces tendances une opportunité, car l’importance industrielle de l’argent est un indicateur fort de sa valeur à long terme.
Dans le cadre de la transition écologique mondiale, l’argent se positionne comme un métal essentiel. Connu pour être le meilleur conducteur électrique, le meilleur conducteur thermique métallique, et pour posséder la plus haute réflectivité de tout matériau brut, l’argent est à la base de nombreuses innovations technologiques qui propulsent cette transformation verte.
Ces qualités rendent l’argent irremplaçable dans des applications où la qualité est critique, telles que les électrodes dans les types de cellules solaires les plus répandus, quasiment tous les systèmes électroniques depuis les infrastructures de télécommunication jusqu’aux véhicules électriques, et comme composants préférés pour les réflecteurs dans les télescopes et les installations solaires concentrées. Ces usages représentent environ 30% de la demande totale en argent actuellement.
À mesure que l’économie mondiale s’oriente vers des technologies de pointe et faibles en carbone, la demande en argent pour de nouvelles applications ne cesse de croître. Les véhicules électriques, par exemple, nécessitent une quantité importante d’argent pour leur fonctionnement optimal, et on prévoit que cette demande augmentera considérablement dans les années à venir, comme le montrent les projections de la demande pour les véhicules électriques.
Simultanément, la demande en argent pour les applications solaires est en forte hausse, stimulée par les engagements mondiaux en matière d’énergie renouvelable qui requièrent une augmentation considérable du déploiement solaire. Selon l’Agence Internationale pour les Énergies Renouvelables (IRENA) detail, un consensus parmi plus de 130 gouvernements vise à augmenter par trois la capacité des énergies renouvelables mondiales tout en doublant l’efficacité énergétique avant l’horizon 2030.
Cette transition vers un avenir plus vert représente à la fois un défi et une opportunité pour le marché de l’argent. Le défi réside dans la capacité de répondre à une demande croissante dans un contexte de production potentiellement limitée, tandis que l’opportunité se trouve dans l’investissement dans l’extraction durable et le recyclage de l’argent.
La gestion efficace de la demande en argent nécessitera une collaboration entre les acteurs industriels, les investisseurs, et les décideurs politiques. Des politiques favorables à la recherche et au développement dans les mines d’argent, ainsi qu’à l’innovation dans le recyclage, seront essentielles pour maintenir un équilibre entre l’offre et la demande.
Les prochaines décennies seront décisives pour l’industrie de l’argent. La manière dont elle répondra à cette demande croissante déterminera non seulement l’avenir du marché de l’argent, mais aussi le succès de la transition énergétique mondiale vers des solutions plus propres et plus durables.
First Majestic Silver Corp. a annoncé une étape décisive avec l’ouverture de sa propre installation de frappe de lingot et monnaie, First Mint, LLC, située stratégiquement dans l’État du Nevada, aux États-Unis. Ce développement innovant permet à la société de renforcer sa présence sur le marché des métaux précieux en répondant directement à la demande croissante pour ses produits d’argent.
En anticipant les besoins croissants du marché en métaux précieux, a révélé les capacités notables de First Mint, LLC, sa propre installation de frappe. Avec une capacité annuelle dépassant les 3 millions d’onces, First Mint vise à répondre de manière proactive à une demande qui ne cesse de s’intensifier. Keith Neumeyer, le président et PDG de First Majestic, a souligné l’importance stratégique de cette expansion. En effet, l’année précédente, l’entreprise a vendu plus de 440 000 onces de lingots d’argent, générant ainsi plus de 11 millions de dollars de chiffre d’affaires. Ce volume de vente, bien que remarquable, aurait pu être significativement supérieur si l’approvisionnement n’avait pas été limité par la capacité des partenaires de frappe de l’entreprise. Cette nouvelle initiative permettra à First Majestic de réduire les coûts unitaires de production, d’améliorer les délais de livraison et, à terme, d’écouler 100% de sa production d’argent directement sur le marché physique, un objectif ambitieux qui reflète l’engagement de l’entreprise à s’aligner encore davantage avec les attentes du marché et à renforcer sa position de leader.
First Mint, LLC est équipée de technologies de traitement parmi les plus avancées de l’industrie, y compris un tunnel de frappe sans flamme, écoénergétique et respectueux de l’environnement. Cette installation de pointe devrait non seulement améliorer l’efficacité de la production mais aussi réduire les délais de livraison pour les clients, affirmant l’engagement de First Majestic envers l’innovation et la durabilité.
Avec une production prévue pour démarrer au quatrième trimestre de 2023, la nouvelle Monnaie cherche à obtenir la certification ISO 9001 : 2015, ce qui permettrait à ses produits d’être éligibles pour les IRA (Investment Retirement Accounts), offrant ainsi une assurance qualité supplémentaire à ses investisseurs. First Majestic souligne également une offre exclusive pour ses actionnaires : ceux détenant au moins 100 actions pourront bénéficier d’une réduction sur le prix de l’argent, consolidant ainsi la relation privilégiée entre la société et ses investisseurs.
L’initiative de First Majestic de verticalement intégrer sa production de lingots d’argent reflète une stratégie proactive face aux dynamiques du marché des métaux précieux. Cette étape représente non seulement une expansion significative de ses opérations mais également une proposition de valeur améliorée pour ses clients et actionnaires dans un marché de l’argent en constante évolution.
L’industrie minière de l’argent est une composante essentielle de l’économie mondiale, alimentant tout, des technologies modernes aux investissements en métaux précieux. La récente publication met en lumière les dix principales mines d’argent primaires qui sont détenues à 100 % par un seul producteur d’actifs. Cette distinction est importante car elle indique une concentration de propriété et de contrôle qui peut avoir des implications significatives pour la production et la régulation du marché de l’argent.
Fresnillo, Saucito et Greens Creek sont parmi les géants de l’industrie, avec des volumes de production impressionnants en 2022. Ces mines ont non seulement une production substantielle mais aussi des réserves de grande qualité, comme en témoignent les grades d’argent. La performance de ces mines est renforcée par leur longue durée de vie opérationnelle, ce qui est crucial pour la planification à long terme et la stabilité du marché de l’argent.
Les mines comme Las Chispas se distinguent également, affichant une durée de vie remarquable qui les positionne comme des actifs importants dans le secteur. Avec la durée de vie des mines étant un indicateur clé de la valeur à long terme d’une mine, Las Chispas se classe bien, avec des réserves qui promettent une production continue sur huit ans.
L’investissement dans l’exploitation minière de l’argent est complexe, nécessitant une considération non seulement de la production actuelle et des réserves mais aussi des facteurs géopolitiques, des coûts de production, des tendances du marché et des technologies d’extraction. Les sociétés qui gèrent ces mines doivent naviguer dans un environnement de réglementation, de demande fluctuante et d’innovation technologique pour rester compétitives.
Pour un article complet, une analyse approfondie de chaque mine, des comparaisons de leur potentiel de production, et des prévisions concernant l’impact sur le marché global seraient nécessaires. Il serait également pertinent d’examiner comment les tendances du marché, telles que la transition vers les énergies renouvelables et l’électrification des transports, pourraient augmenter la demande d’argent et influencer les stratégies minières à l’avenir.
L’Amérique du Nord est le théâtre d’une production d’argent significative, marquée par des joueurs clés qui façonnent l’industrie. Hecla Mining Company se distingue en tant que plus grand producteur d’argent aux États-Unis, et sa présence est sur le point de s’étendre au Canada. L’entreprise illustre une tendance fascinante observée dans le secteur : les acteurs établis consolident et étendent leur emprise sur le marché de l’argent.
La production mondiale d’argent est dominée par trois pays, avec le Mexique, le Pérou et la Chine en tête, représentant ensemble environ 51% de la production mondiale. Aux États-Unis, Hecla Mining est un géant, contribuant à près de la moitié de la production nationale. Cela établit l’entreprise comme un pilier dans l’approvisionnement en argent, essentiel pour diverses industries, de l’électronique aux énergies renouvelables.
Le Canada, bien qu’il ne figure pas parmi les dix premiers producteurs mondiaux d’argent, joue un rôle non négligeable dans l’industrie. La plupart de l’argent produit au Canada est extrait comme sous-produit d’autres mines de métaux, et l’Ontario détient une part considérable des réserves d’argent du pays. Des sociétés diverses sont engagées dans l’extraction et l’exploration de l’argent à travers le pays, concentrées principalement en Colombie-Britannique, au Nunavut et au Yukon.
La dynamique de l’industrie minière d’argent en Amérique du Nord est donc complexe et en évolution. Avec des géants comme Hecla Mining qui consolident leur position et étendent leur influence, l’industrie se prépare pour un avenir où la demande en argent pourrait connaître une croissance exponentielle, notamment en raison de son rôle clé dans les technologies avancées et les initiatives de développement durable.
Pour des informations plus détaillées sur la production d’argent et les acteurs du marché en Amérique du Nord, vous pouvez consulter les sources spécialisées telles que le Silver Institute et Investing News Network. Ces sources offrent des analyses approfondies et des données actualisées sur l’état actuel et futur de l’industrie minière de l’argent.
Le PDF présenté met en exergue la position dominante des principales compagnies minières en Amérique du Nord en termes de réserves d’argent et de grade de ces réserves. Les chiffres indiquent que la société Pan American Silver détient les plus grandes réserves, avec 577 millions d’onces (Moz), suivie de près par Fresnillo avec 457 Moz et Coeur avec 246 Moz. Ce qui est également notable, c’est la mention de la société Hecla, qui, bien que ses réserves soient moins importantes (241 Moz), affiche un grade d’argent élevé, signifiant une concentration d’argent plus grande dans ses gisements.
La teneur en argent, ou le grade, est mesurée en grammes par tonne (g/t) et est un indicateur de la qualité du minerai d’une mine. Un grade plus élevé signifie que moins de minerai doit être extrait et traité pour produire la même quantité d’argent, ce qui peut entraîner une exploitation plus efficace et plus rentable. Sur le graphique, les points verts représentent le grade des réserves de chaque entreprise, permettant une comparaison visuelle rapide non seulement de la quantité d’argent que chaque entreprise possède mais aussi de la qualité de ces réserves.
Les entreprises Silvercorp, Endeavour Silver, First Majestic, Hochschild et Fortuna sont également représentées, chacune avec des réserves et des grades qui reflètent leur propre position dans l’industrie. Par exemple, Silvercorp et Endeavour Silver montrent un équilibre entre une quantité respectable de réserves et des grades qui peuvent favoriser des opérations à moindre coût. First Majestic et Hochschild, bien que possédant des réserves moindres, maintiennent des grades qui peuvent potentiellement offrir une exploitation de haute qualité.
Cette visualisation des réserves et des grades est essentielle pour comprendre la capacité de production future et la stratégie commerciale de chaque entreprise. Elle permet aux investisseurs et aux analystes du marché de mieux évaluer le potentiel et la viabilité à long terme des activités minières de ces compagnies dans le secteur de l’argent.
Dans le vaste univers des marchés financiers, le secteur des métaux précieux, et plus spécifiquement celui de l’argent, occupe une place discrète. En septembre 2023, la capitalisation boursière totale de l’industrie minière de l’argent ne s’élève qu’à 17 milliards USD, une goutte d’eau comparée aux mastodontes des autres secteurs. En effet, l’industrie minière de l’or brille bien plus haut avec une capitalisation de 409 milliards USD, tandis que le secteur énergétique du S&P 500 dépasse le trillion avec 1 583 milliards USD.
Cependant, en intégrant les acteurs du marché du cuivre, de l’or et des métaux diversifiés, la valeur collective s’approche du un demi-trillion, atteignant 1 631 milliards USD, reflétant une industrie plus large et diversifiée. En comparaison, la capitalisation boursière d’une seule entreprise technologique, Apple, à 2 846 milliards USD, met en perspective la dimension modeste du secteur minier de l’argent.
L’industrie minière d’argent traverse une période de fluctuations marquées, comme le révèlent les valeurs de bêta sectorielles par rapport à l’indice GSCI Silver. Le bêta, un indicateur de la volatilité d’une action par rapport au marché, suggère qu’un secteur avec un bêta élevé est plus susceptible de connaître des fluctuations de prix importantes, tandis qu’un bêta faible indique une stabilité relative.
Les entreprises cotées telles que celles de l’indice TSX et NYSE présentent des bêtas variant de 1.17 à 1.56, ce qui révèle que le secteur des mines d’argent est généralement plus volatil que le marché global. Un bêta supérieur à 1 indique que les actions de ces entreprises sont susceptibles de dépasser les variations du marché de l’argent, offrant potentiellement de plus grands retours en période de hausse du marché, mais aussi des risques accrus pendant les baisses.
L’infographie illustre la composition des productions minières des principales entreprises cotées, révélant que, tandis que des compagnies comme Endeavour, Excellon, et GoGold présentent une proportion significative de leur production en argent, elles extraient également d’autres métaux. Aya, cependant, produit presque exclusivement de l’argent, ce qui pourrait offrir aux investisseurs une option intéressante pour ceux qui cherchent une exposition directe au marché de l’argent.
Dans le paysage dynamique de l’extraction minière, le marché de l’argent se compose d’une mosaïque d’entreprises dont les activités varient de la production spécialisée à la diversification des métaux précieux. Celle-ci se penche sur les proportions de production d’argent de diverses sociétés cotées, mettant en lumière la diversité de leurs opérations et leur positionnement sur le marché. Alors que certaines entreprises se concentrent principalement sur l’argent, d’autres extraient l’argent comme sous-produit de mines d’or ou de métaux de base, illustrant les différentes stratégies et orientations économiques au sein du secteur.
À l’aube de 2024, l’industrie de l’argent se prépare à accueillir une vague de nouveaux projets miniers qui promettent de redéfinir le paysage de la production mondiale. Le graphique révèle une série de projets notables répartis à travers le globe, de l’Argentine au Canada, en passant par la Russie et le Mexique, chacun représenté par une bulle dont la taille illustre la production moyenne sur la durée de vie de la mine (LOM).
Ces projets sont les nouveaux venus dans un secteur en constante évolution, où la demande d’argent pour des applications industrielles et comme investissement continue de croître. Parmi eux, des noms tels que Juanicipio, Capela, et Terronera se distinguent, promettant des contributions significatives à la production future d’argent. Chaque projet porte en lui une stratégie unique, que ce soit en termes d’innovation technologique, d’efficacité opérationnelle ou de réduction de l’impact environnemental.
Dans l’industrie minière, maîtriser les coûts d’exploitation est un facteur clé de succès qui différencie les leaders du marché. L’image compare les coûts d’exploitation de Terronera, un projet minier estimé, avec ceux de ses pairs opérationnels. Cette comparaison met en évidence les coûts de trésorerie et les coûts maintenus tout au long de la vie de la mine